

« Goat » : ode à la testostérone #Deauville2016

Pitch
Compétition #Deauville 2016. L'univers des fraternities, un étudiant adoubé y fait entrer son frère, trop fragile pour les bizutages...
Notes
Après une agression durant l’été où il a été violemment tabassé et qui l’a fragilisé, Brad, 19 ans, déjà fragile de tempérament, entre à l’université. Son frère, Brett, qui fait partie d’une fraternity depuis des années dans une école anglaise plutot chic, ou en superficie, on baigne dans une ambiance lénifiante, croit bien faire en le présentant au groupe. Très vite, Brett, le frère aîné a des doutes sur l’endurance de Brad, son cadet. Mais Brad est bien décidé à passer toutes les étapes d’un bizutage (sadique et violent dans son déroulé) pour faire partie de la fraternité comme Brett. Malheureusement, les jeux iniatiques brutaux du bizutage tournent mal…
Et aussi
Un film débordant de testostérone (voir le générique du début) mais qui pêche par son clivage : d'un côté, les brutes de la fraternity, de l'autre, les bons sentiments et l'entente parfaite entre les deux frères avec des valeurs qui tranchent avec le reste : Brett veut protéger son petit frère et on montre les deux frères qui s'aiment et ne cessent de se serrer dans les bras l'un de l'autre.
[caption id="attachment_15518" align="aligncenter" width="385"] "Goat" d'Andrew Neel[/caption]
Deception : un film très attendu, produit par James Franco, qui s'est faufilé dans le noir de la salle du CID ou les festivaliers découvraient le film, le public comme les jurys (les 2 jurys du festival américain sont astreints à voir tous les films en compétition). Avec ce sujet en or, on attendait mieux d'un film qui avait tant plu au festival de Sundance.
Notre note
(3 / 5)
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