« Belle épine », reprise de la Semaine de la critique 2010 à la Cinémathèque française

SDC du 3 au 6 juin 2010 / Rebecca Zlotowski, sortie 24 novembre 2010
Journée éclectique, le matin, avant-projection au Gaumont-Marignan sur les Champs Elysées de « L’Agence tous risques », blockbuster US survolté avec Liam Neeson, le soir, jardins de Bercy et ouverture de la reprise de la 49° Semaine de la critique à la Cinémathèque avec « Belle épine », premier film français de Rebecca Zlotowski avec la nouvelle génération d’actrices comme Léa Seydoux, Anaïs Demoustier. Dans le premier film, on a à peine le temps de voir les images tant le montage est ultra-cut, dans le second, on renoue avec le film intimiste nombriliste hexagonal, relooké onirique (avec une BO assez exceptionnelle).Comme toujours à la Semaine de la critique, on passe d’abord un court-métrage avant le long-métrage, ce soir il s’agissait de « Native son », film irlandais lugubrissime sur la relation nécrophage d’un ramasseur de pommes de terre borderline avec une suicidée au gaz trouvée dans une voiture, l’enfant du pays finissant tabassé par les gens du village.

Après le court, le long-métrage : « Belle épine »  de Rebecca Zlotowski présenté par Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française, et un journaliste de « Positif », l’équipe du film monte sur scène à peu près deux minutes et demi et repart, on les aperçoit ensuite dans la salle assis sur les escaliers dans le noir de la projection…

 

 

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Pitch.
A la veille de fêter ses 17 ans, une ado qui vient de perdre sa mère se retrouve livrée à elle-même dans l’appartement familial. Elle se rapproche d’une camarade de lycée qui lui fait découvrir le circuit sauvage de moto de Rungis.

   
photo Pyramide

Prudence, une jeune fille de 17 ans, est livrée à la solitude, sa soeur absente, son père au Canada, sa mère qui vient de mourir depuis moins d’un mois. Elle rencontre Maryline, une effrontée du lycée qui vole à l’étalage comme elle et fréquente les motards de Rungis mais supporte mal l’autorité parentale. Elle lui propose le double de sa clé en échange de lui faire connaître les circuits moto où elle va tenter de se faire une place en frimant, faisant passer sa solitude et sa détresse pour de la liberté.
Langage cru, BO performante presque symphonique, numéros d’actrices, Lea Seydoux l’ado mutique boudeuse, Anaïs Demoustier, la cousine juive pas farouche, Agathe Schlencker, la fausse libérée (très justes), quelques tentatives vers le fantastique, le fantasmé, essais de filmer la vitesse… Deuil d’un parent, de l’adolescence, refus de la réalité, quête de l’évasion, repli sur soi/carapace, la réalisatrice, dont « Belle épine » est le film de fin d’études de la FEMIS, tente de filmer l’impalpable, c’est décousu et sans autre fil conducteur que de tenter de retranscrire en images les bouleversements de l’intime, ça accroche ou pas, question de sensibilité, d’empathie…



équipe de « Belle épine » à la Cinémathèque française le 3 juin 2010

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Posted by:

Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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