Laura épisode 3, encore quatre jours avant la malédiction du 22 juillet…
Vincent et Ludmilla
C’en est souvent ainsi de l’avant-dernier épisode d’une série, c’est le plus passionnant, le dénouement final étant toujours décevant par rapport au pouvoir immense de l’imagination boostée par des révélations partielles. Laura était au rendez-vous ce soir pour le meilleur des trois épisodes avec une foule de secrets qui s’effritent et mettent le téléspectateur dans la confidence mais pas trop…Les morts violentes se poursuivent, exit d’entrée l’ancien commandant de gendarmerie Duroc tué peu après la mort de Mathieu, le frère de Laura, qui clôturait l’épisode2. Le problème, c’est qu’Agnès, la copine flic de Laura, secouée par la mort de son ancien et infidèle amant, se met à croire tout ce qu’on lui dit pour désigner un coupable. On ressort le dossier médical de la jeunesse de Laura d’où on conclut qu’elle est schizophrène, ce qui veut dire en pratique qu’elle aurait pu tuer son frère et le nier en toute bonne foi, ne s’en souvenant pas… Laura est arrêtée, sauvée in extremis par le faux témoignage de sa tante Ludmilla qui prétend avoir passé la soirée avec elle.
Le personnage de Manon, alias Juliette Lafosse, prend de l’ampleur, à n’en pas douter, c’est la fille de Fred Bellair et sa mère n’est pas sa mère biologique mais qui est cette L. Rinaldi gravée sur le bracelet qu’on lui a remis à l’orphelinat? Luisa ou Ludmilla?
Agnès et Laura
Bien que Ludmilla ait rompu avec Antoine, le fils du député Duval, amant de Viviane Fontane, le jeune homme ne s’en console pas, une dispute l’oppose à son père où il a le tort de se vanter de connaître l’assassin aux cartes de tarot, il n’en réchappera pas, suicidé peu après… Notons que cette vantardise a vivement intéressé Viviane Fontane qui est allé le questionner à domicile…
Les visions de Laura devenant de plus en plus précises, elle obtient de son père la vérité sur sa naissance : sa mère est morte en accouchant après un accident de voiture, le médecin a donné alors le choix à Max Fontane : laisser vivre la femme ou l’enfant… Fred Bellair, avec qui Luisa voulait partir refaire sa vie, bien qu’enceinte de Max, l’a supplié sans succès de sacrifier l’enfant, le tenant responsable depuis de la mort de Luisa.
Les visions de Laura devenant de plus en plus précises, elle obtient de son père la vérité sur sa naissance : sa mère est morte en accouchant après un accident de voiture, le médecin a donné alors le choix à Max Fontane : laisser vivre la femme ou l’enfant… Fred Bellair, avec qui Luisa voulait partir refaire sa vie, bien qu’enceinte de Max, l’a supplié sans succès de sacrifier l’enfant, le tenant responsable depuis de la mort de Luisa.
Manon/Juliette et sa mère adoptive
Les pistes pullulent dans cet épisode : voilà qu’on exhume un aiëul, Archibald de Montalban, qui étudiait les fondements archaïques égyptiens du christianisme… Ludmilla reçoit Fred Bellair avec des sous-entendus mélancoliques sur leurs distractions passées… Viviane veut faire plonger son mari dans une escroquerie immobilière qu’elle a monté avec le député Franck Duval et Fred Bellair… La mère adoptive de Manon/Juliette est reconnue par la gouvernante de Ludmilla comme l’ancienne femme de chambre de la famille Rinaldi… Quand elle accepte de dire plus que la vérité à sa fille, elle n’en a pas le temps, elle est assassinée en disant « toi? » à un visage qu’on ne voit pas, fin du troisième épisode…
Soit dit en passant, les beaux mecs se font rares dans la série de M6, Vincent Bellair est bien fade et Mathieu n’était pas non plus un chippendale d’autant qu’Arthur Jugnot, fils de Gérard, qui jouait le rôle, n’est pas le nouveau surdoué du cinéma… Quant Max Fontane/Christophe Malavoy, le crâne méchamment dégarni et le regard en berne, on a du mal à se souvenir qu’il jouait le flamboyant et séduisant Rodolphe dans « Madame Bovary » de Chabrol… Question rétrospective, on ne s’est pas trop foulé dans la reconstitution des années 70, collant une moumoute posée sur la tête de Fred Bellair comme un chapeau et une perruque rousse longue à Laura. On préfère la discrète note passéiste de Ludmilla qui s’habille en 2006 des tuniques indiennes de sa jeunesse. Quelle coupable idéale que la tante de Laura immergée dans le passé peut-être plus que les autres sans avoir l’air d’y toucher, en voulait-elle à sa soeur Luisa de lui avoir piqué Fred Bellair, le chouchou de ces dames… Une semaine à patienter pour connaître l’assassin du 22 juillet…
A votre avis, qui est le(la) coupable???
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