48ième édition Festival du Film Américain #DeauvilleUS

2 septembre 2022

A l'affiche Camille Marty-Musso

Du 2 au 11 septembre 2022

Pitch

Comme pour marquer la rentrée, retour au Festival de Deauville le 2 septembre dont le Palmarès sera dévoilé le 10 septembre.

Notes

Le festival du Cinéma Américain de Deauville a évolué, surtout depuis la pandémie qui avait obligé le Festival de Cannes (mai 2020) à fermer ses portes (ce qui ne lui était plus arrivée depuis la seconde guerre mondiale). Ainsi, Cannes fut accueilli par le Festival de Deauville (en septembre 2020). A vrai dire, il s’agissait d’une sélection de films empêchés d’être présentés sur la Croisette. Le pli est resté, on dirait, car cette année encore, le Festival de Deauville accueille plusieurs films Cannois dont The Triangle of sadness (Sans filtre) du réalisateur Suédois Ruben Östlund, Palme d’or 2022 (5 ans après l’avoir remportée avec The Square en 2017). Un film triste (atypique), comme son titre original (une des actrices principales du film ayant trouvé la mort à 32 ans fin août, le sentiment en est accentué). Également, Close du réalisateur belge Lukas Dhont, Grand prix du dernier festival de Cannes.

L’HEURE DE LA CROISETTE (2022)

Armageddon Time (James Gray) (samedi 3 septembre, soirée)

Stars a noon (Claire Denis) (vendredi 9 septembre, 15h)

Sans filtre (Ruben Östlund) (Palme d’or), (vendredi 9 septembre, soirée)

Close (Lukas Dhont) (Grand Prix) (mercredi 7 septembre, 17h)

Le cinéma français, associé depuis toujours au Festival Américain avec le PRIX D’ORNANO-VALENTI, attribué (par avance ) cette année à la réalisatrice francophone Charlotte Lebon pour Falcon lake, est représenté cette année, par ailleurs, par trois films en AP :

FENÊTRE SUR LE CINÉMA FRANÇAIS

La Grande magie (Noémie Lvovsky) (samedi 10 septembre, 14h30)

La Tour (Guillaume Nicloux) (samedi 3 septembre, 22h30)

Les Rascals (Jimmy Laporal-Trésor) (samedi 3 septembre, 17h)

Néanmoins, le cœur du festival demeure le cinéma américain Indépendant, des films souvent transfuges du Festival de Sundance. À ce propos le prix littéraire LUCIEN BARRIÈRE sera remis cette année (mercredi 7 septembre, 19h30) à Robert REDFORD : La biographie très complète (720 pages) de Michael Fenney Canan. Une séance de signatures aura lieu, avant la soirée, vers 17h (horaire et lieu à confirmer, sans doute les Terrasses du CID). Robert Redford qui fut notamment le fondateur du Festival de Sundance.

LES FILMS EN COMPÉTITION

Il y a les films qu’on attend, ceux dont le synopsis est prometteur et ceux qui vont vous surprendre, le propre de la découverte lors d’un festival de cinéma. Parmi eux, une petite sélection a priori : Aftersun (Cannes 2022, SDC, sortie 18 novembre 2022) The Silent twins (sortie 16 septembre 2022), Scrap, Emily the criminal,

Aftersun (Charlotte Wells)

Palm trees and Power line (Jamie Dack)

1-800-Hote-Nite (Nick Richley)

Dual (Riley Stearns)

Emily the Criminal (John Patton Ford)

Montana story (Scott Mc Gehee)

Over Under (Sophia Silver)

Peace in the valley. (Tyler Riggs)

Scrap (Vivian Kerr)

Stay awake (Jamie Sisley)

The Silent twins (Agnieszka Smoczyńka)

War Pony (Gina Gammell)

Watcher (Chloe Okuno)

Aftersun

The Sillent twins

Scrap

LES PREMIÈRES (AP)

Parmi les films attendus, Blonde d’Andrew Dominik (présenté aussi à La Mostra de Venise) (vendredi 9 septembre, soirée), d’après le roman de Joyce Carol Oates, qui réinvente une Marilyn Monroe piégée par le personnage qu’elle a créée, dont la sortie Netflix est prévue le 28 septembre. Sans Filtre de Ruben Östlund, Palme d’or à Cannes cette année (jeudi 8 septembre, soirée ) dont la sortie en salles est prévue le 28 septembre 2022. Don’t worry darling d’Olivia Wilde (=présenté aussi à La Mostra de Venise) (samedi 10 septembre, soirée de clôture du Festival US) dont la sortie en salle est programmée le 21 septembre.

Blonde

Sans filtre

Don’t worry Darling

ET AUSSI…

Les documentaires US ou DOC ONCLE SAM et le cinéma Classic US avec une carte blanche cette année à Philippe Garnier (rencontre jeudi 8 septembre, 17 h, aux Franciscaines de Deauville *) en partenariat avec la Cinémathèque Française.

Parmi les grands films classiques du cinéma Hollywoodien, j’ai repéré un petit chef d’œuvre : Le Grand chantage (Alexander Mackendrick, 1957) avec Burt Lancaster, Tony Curtis.(mercredi 7 septembre, 14h, cinéma du Casino). Mais aussi : La Cité sans voiles (Jules Dassin, 1948) (jeudi 8 septembre, 9h, cinéma du Casino ), Le Secret derrière la porte (Fritz Lang, 1947) avec Joan Bennett et Michael Redgrave (dimanche 4 septembre, cinéma Le Morny).

Parmi le documentaires, Hallellujah, les mots de Léonard Cohen.un doc-biopic sur la vie du chanteur-compositeur Léonard Cohen qui, avec Bob Dylan, signa chez Columbia dans les années 60 (samedi 3 septembre, 16h, cinéma du Casino).

Les Mots de Leonard Cohen

En pratique :

Les films en compétition et les AP sont projetés au CID. Repris le lendemain au cinéma du Casino, parfois au cinéma Le Morny,

Les documentaires sont projetés au cinéma du Casino.

Les films Classic sont projetés au cinéma du Casino ou au cinéma Le Morny

Les soirées AP au CID sont sur invitation ou payantes ou distribuées en dernière minute (durant la semaine, c très probable).

Les Pass intégral ou journaliers n’offrent pas la possibilité d’avoir un accès aux soirées AP du CID (tickets d’invitation numérotés)

* LES FRANCISCAINES DE DEAUVILLE, nouveau lieu culturel (magnifique), présente actuellement une exposition Van Dongen, peintre qui a passé 50 ans à peindre Deauville.