« A Degree of murder » (« Vivre à tout prix ») (« Mord und Totschlag ») : une muse du rock et la nouvelle vague
Pitch
Après avoir tué accidentellement Hans, son ex-amant, Marie part à la recherche d'un homme pour l'aider à cacher le corps. Elle finit par former un trio quasi-amoureux avec Gunther et Fritz.
Un couple s’amuse avec un revolver, fait du stop… Plus tard, Marie, la jeune femme, va se coucher dans son studio, un masque de beauté blanc sur le visage. Hans sonne, tambourine, ils se sont disputés, il vient prendre ses affaires mais exige de coucher avec elle comme geste d’adieu. Elle refuse, ils roulent par terre, une bagarre plutôt ludique mais le coup de feu part, Hans est mort. Marie sort dans les bars à la recherche d’un homme providentiel qu’elle payera 500 marks pour l’aider à transporter le corps. Elle finit par tomber sur Gunther qui n’a pas dormi de la nuit. Gunther accompagne Marie dans son studio, elle le séduit. Plus tard, il faut se procurer une voiture, un copain pour donner un coup de main, ce sera Fritz qui plait aussi à Marie comme un peu tous les hommes, ils forment rapidement un trio intime.
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photo TCM
Bien que ce film ait une valeur documentaire d’une époque plus qu’un véritable intêret cinématographique (excepté la lumière rouge nimbant la nuit de Marie dans son studio avant le meurtre, certains plans d’intérieur), il a quelques atouts de poids : la musique du film est signée Brian Jones, à l’époque le compagnon d’Anita Pallenberg (Marie) que le réalisateur, Volker Sclöndorff dont c’est le second film en 1967 après « Les Désarrois de l’élève Törless » (1966), filme amoureusement tous les gestes et mimiques, son visage zéro défauts, sans aspérités, regard mat, cheveux blonds décoiffés, froissés, son corps parfait, son mélange de naturel et de poses à la Bardot/Mireille Darc. On pourrait même dire que le film est un portrait d’Anita Pallenberg, symbole de liberté, de séduction, une des muses les plus célèbres du rock et des Stones, en particulier (elle plaqua Brian Jones pour Keith Richards). On la retrouvera la même année chez Vadim dans « Barbarella » face à Jane Fonda et plus tard au cinéma dans « Performance » (1970) de Donald Cammel aux côtés de Mick Jagger.
Notre note
(3 / 5)
2 Comments
Rock Music est tout pour moi, si cet article est sur la muse de roche et une nouvelle vague m’a intrigué. Merci à tous ceux qui ont travaillé sur ce, tout est super.
Je aime à parcourir blogs intéressants, ce post est intéressant pour moi parce que ce est un film intéressant. Merci pour le post intéressant, keep it up.