Autour des sorties ciné de mercredi 24 janvier 2007

de Gianni Amelio : rebaptisé de dernière minute « L’Etoile imaginaire », ce film italien haut de gamme n’est pas le spectacle le plus distrayant de la semaine… Adapté d’un livre sur le démantèlement des hauts fournaux de la banlieue de Naples dont les pièces détachées furent vendues à des entreprises chinoises, le film transpose le récit en Chine. Un responsable commercial, s’apercevant qu’une des pièces vendues aux chinois est défectueuse, pars de Naples pour la Chine dont il ne connait rien. Un voyage initiatique long et peu bavard. Lire ma critique sur le film…

de Régis Wargnier. L’adaptation d’une des écrivaines de polar français les plus en vue : Fred Vargas par le réalisateur d' »Indochine » et d’Est-Ouest ». La peste dans Paris, c’est possible??? Avec José Garcia encore dans un rôle sérieux.

de Todd Field.
Fleuron du Ciné indépendant américain présenté au festival de Deauville, ce film vaut une nomination aux oscars à Kate Winslet. Dans une banlieue américaine à la « Desperate housewives », une liaison torride naît entre une mère de famille et un homme qui font jouer leurs enfants ensemble… Avec Patrick Wilson. Lire la critique du film…

de Catherine Corsini : même tandem avec Karin Viard que pour « La Nouvelle Eve » par une réalisatrice capable de faire nettement plus cruel avec « La Répétition » avec Emmanuelle Béart aux prises avec une ennemie d’enfance. Un Rastignac monté à Paris, écrivain ambitieux et une éditrice qui ne l’est pas moins, sexe et pouvoir dans le microcosme littéraire parisien. Avec Eric Caravaca et Jacques Weber. 27/01 : Vu et revu, la première partie du film se tient mais l’écrivain est aussi sexy qu’un moine…

d’Emilio Estevez : cet ancien acteur, fasciné par les frères Kennedy, met en scène les 24 heures précédant l’assassinat de Robert Kennedy le 5 juin 1968 dans un hôtel de LA. Présenté à Deauville, ce film a plu pour son casting en or assez inutile car toutes ces stars, payées au minimum syndical, ne font que passer pour un film assez vide. Avec Sharon Stone, Demi Moore, etc…

de Mathias Luthardt : encore un film du nouveau cinéma allemand et tant mieux tant il est souvent exceptionnel!!! Chronique acide d’une famille allemande dont je vous dirai davantage très vite car j’irai le voir demain… 27/01 : grande déception pour ce film, soporifique et cruel, il vaut mieux attendre « La Vie des autres », autre film allemand qui sort le 31 janvier…

de Sylvester Stallone : ce sixième Rocky (17 ans après Rocky V) est une réussite dans la veine du premier dans les années 70 : Rocky, vieillissant, épaissi et veuf de son Adrian, a ouvert un restaurant, temple de la nostalgie, où il raconte ses combats sur le ring. Tous les Rocky écrits par Stallone lui-même ont correspondu à une période de sa vie et c’est de l’approche de la soixantaine par le comédien has-been qu’il s’agit avec ce dernier combat de Rocky contre le champion du monde en titre, le jeune et présomptueux Dixon Tison. Un film très émouvant qui respire une sincérité et une simplicité rares dans le cinéma américain commercial. Lire ma critique du film…

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