Autour des sorties Ciné du mercredi 14 mars 2007

Dernier film de François Ozon, le cinéaste expérimente encore un genre différent de ses précédents films en réalisant un film qui joue avec les codes des grandes productions Hollywoodiennes des années 40 comme « Autant en emporte le vent » dont il s’inspire très nettement. Bien que le réalisateur prenne de la distance avec ses personnages, on peut lire ce film au premier ou au second degré. Angel Deverell, jeune fille ambitieuse, va se donner les moyens de vivre ses rêves comme elle les écrit dans ses romans à l’eau de rose. Devenue célèbre, elle n’aura de cesse que de renier ses origines modestes en menant un train de vie fasteux. Lire ma critique du film…

de Dagur Kari. Curiosité danoise présentée à la section Un Certain regard à Cannes, voici un film qui rappelle insensiblement Lars Von Triers et les premiers films d’Aki Käurismaki. Tourné en noir et blanc, cette comédie loufoque met en scène des jeunes gens en marge d’une société dont ils profitent pourtant. Face à Daniel, le tagueur occasionnel isolé dans son walk-man, son meilleur ami, Papy, aspirant arbitre, représente l’ordre et le règlement, mais tous les deux sont amoureux de la même jeune fille, Francesca… Un film inventif et sympa mais assez déroutant pour le non (Dogma…tiquement) initié. Lire ma critique du film…

dernier opus de Zhang Yimou : film épique à grand spectacle qui raconte le retour après une longue absence de l’empereur de la dynastie Tang au X° siècle pour découvrir qu’un complot se trame contre lui. Je n’ai pas vu ce film qui prend la tête des entrées de la semaine à Paris mais avec Gong Li et s’agissant du réalisateur d' »Epouses et concubines », je pense qu’il s’agit d’un cinéma de qualité. A suivre, donc…

de Marc Lawrence. Comédie commerciale affichant la couleur du dollar, ce film vaut uniquement par une sensationnelle prestation de Hugh Grant, surtout dans les dix premières minutes en pop star gominée et glam des années 80. Alex Fletscher, pop star has been, végète de petits contrats lors d’une fin de carrière minable quand Cora Corman, sorte de clone de Britney Spears, lui demande de composer un chanson en duo pour son prochain album. Avec Drew Barrymore dans le rôle de la parolière donnant la réplique à Hugh Grant pour une love story téléphonée offrant une faible prestation absolument pas à la hauteur de son partenaire. Lire ma critique du film…

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Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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