Lundi lacrymal avec « Personnal effects » et « Like Dandelion dust » + départ compétition « Cold souls » et « Harrison Montgomery »


Mira Sorvino et Jonn Gun présentent « Like Dandelion dust » au CID le soir

La compétition à débuté ce matin avec « Cold souls » de Sophie Barthes, un film sur le traffic d’âmes avec Paul Giamatti… Second film en compétition cet après-midi « Harrison Montgomery » de Daniel Divila, une oeuvre avec des potentialités et un ton mais incapable de faire simple, partant un peu dans toutes les directions, oubliant Harrison en route, ponctué d’inserts dessinés pour raconter les biographies des uns et des autres, avec un pic de violence par ci, un effet fantastique par là, le facteur fédérateur étant l’immeuble commun où évoluent les personnages. 

      
« Colds souls » et « Harrison Montgomery »                                                 sortie le 5 mai 2010

 
Nicolas Fargues, Aïssa Maïga, Louise Monot, Romane Bohringer, Maïwenn et Raphaël

Vers 13h, je me hasarde à participer au photocall du jury révélation avec Maïwenn pour présidente, le chanteur Raphaël, Romane Bohringer, Aïssa Maïga, Louise Monot et l’écrivain Nicolas Fargues, dix minutes maxi, le match est plié, puis, après un crochet sur les Planches, je tente le photocall du jury compétition, là, ce n’est pas la même limonade, cette scéance est réservé aux badges jaunes photographes, pourtant, il n’y a pas foule et on y laisse entrer certains badges roses presse comme le mien mais on m’explique ensuite grosso modo qu’il y a un rose, deux mesures…
 

       

  
Maïwenn, Raphaël

Le pélerinage eighties, qui semble être le thème de cette 35° édition du festival (hommages à Harisson Ford, Andy Garcia plus tard dans la semaine), se poursuit en fin d’après-midi avec le retour de Michele Pfeiffer sur l’écran dans le même genre de rôle que « Chéri » où elle revenue cet hiver, la femme mature et le jeune homme de l’âge de son fils, avec la projection de « Personnal effects » de David Hollander. Une veuve quadragénaire dont le mari a été tué par un copain de beuverie et un grand dadais sportif de 24 ans dont la soeur jumelle a été retrouvée morte, tabassée, violentée, se retrouvent dans un groupe de psychothérapie ou au palais de justice. A la mi-temps, ils couchent enfin ensemble (1h d’attente sur 2h) et le jeune homme (Ashton Kutcher), outre le rôle d’amant, assure aussi celui de coach du fils sourd-muet de la veuve pas joyeuse. Navet tire-larmes hanté par la physionomie de madonne livide de Michele Pfeiffer, très amincie, le visage plus lisse qu’à 20 ans, les dialogues plus plats qu’une plaine, ça va être difficile de trouver pire…

     

Mira Sorvino, Jonn Gun et l’équipe du film « Like Dandelion dust »

 

Soirée mélo lacrymal au superlatif trouvant son point d’orgue avec l’avant-première du soir au CID : « Like Dandelion dust » de Jonn Gun, un film très applaudi sur le drame de l’adoption interrompue avec Mira Sorvino, splendide sur le tapis rouge en robe noire à dramatic décolleté qui n’aura pas échappé aux photographes… Le réalisateur venu présenter le film a souhaité avec humour que le public pleure et ce fut chose faite pour beaucoup, ça augure le succès en salles.
        
Pause récurrente au « Bar du soleil »

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Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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