Le questionnaire ciné « Libé »

En réponse à l’aimable invitation du blog de Fredmjgblogueandbulle… Mes réponses en vrac au questionnaire ciné imaginé par « Libé » qui circule actuellement dans la cinéblogosphère…

Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
« Le Satyricon » de Fellini conseillé par mon prof de latin qui nous faisait traduire, essayait!!! un texte de Petrone, on est allé au cinéma, à peine une demi-heure plus tard, on était dans la rue à maugréer qu’il ne se rendait pas compte..
.

Une scène fétiche ou qui vous hante ?
La dernière scène de « La Vallée de Barbet Schroeder, quand tout le groupe épuisé va mourir et que Bulle Ogier dit « La vallée, je la vois! »

Vous dirigez un remake : lequel ?
aucun, je préfère les originaux.

Le film que vous avez le plus vu ?
« Le Professionnel », longtemps, je n’ai possédé que ce film, compte tenu du prix des vidéos de l’époque! Je regardais en boucle la scène d’affrontement entre Robert Hossein et Belmondo, les visages, le clic du blouson pour Belmondo, celui de la veste pour Hossein, avec la géniale musique d’Ennio Morricone. Le livreur impressionné fait tomber un pot de fleur sur le parvis de l’immeuble et ils tirent…


Richard Gere et Diane Keaton dans « Looking for Mr Goodbar »
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Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Presque tous les films avec Pierre Richard, exemple : « Le Distrait »… l’école pub « avec la pâté Casimir, votre chien a la sourire! » et les contre-propositions de Pierre Richard « avec les chaussettes Fernand, repartez les pieds devant! », la pub sur les vampires aspirant le sang avec une paille dans les accidents de voiture pour vanter des comprimés digestifs/ la famille terrorisée en regardant la TV, la mère et son amant PDG de l’agence de pub/Bernard Blier « Gazou, gazou! », la visite de Paul Préboist au sous-sol, etc.. ou encore « La Chèvre » dont je ne me lasse pas, tout petit déjà, il avale une épingle, le pavillon familial de Saint-Cloud explose, il fait du café, il prend le jus, l’expédition dans le bar louche où Perrin dit « rester sur le pont », la prison où soudain Depardieu devient la victime, quand les geoliers arrivent pour la séance de torture, Perrin toque « Campana! », cette idée de suivre le trajet d’un type qui a la guigne pour retrouver la fille du PDG qui en a autant me ravit…

Votre vie devient un biopic…
« Autant en emporte le vent », eh bien, l’exact contraire!

Le cinéaste absolu ?
Hitchcock.

Le film que vous êtes le seul à connaître ?
« Les Lolos de Lola » avec Jean-Pierre Léaud et Zouzou, j’y ai emmenée une amie, ça passait dans l’ancienne cinémathèque, depuis, elle ne veut plus aller au cinéma avec moi, j’ignore pourquoi…

Une citation de dialogue que vous connaissez par coeur ?
« Demain est un autre jour » dans « Gone with the wind »
ou
« Looking for me? » (Richard Gere aborde Diane Keaton dans un bar dans « Looking for Mr Goodbar », trois mots.. torride…)

L’acteur/trice que vous auriez aimé être ?
Marie-France Pisier, la femme au superlatif, une vie à réussir sa vie, juriste, actrice engagée, féministe, réalisatrice, écrivain, elle débute avec Truffaut face à Léaud dans « Antoine et Colette », sublime, elle est la fiancée de Robert Hossein beau à se damner (« Les Yeux cernés » avec aussi Michèle Morgan), elle s’offre même le luxe de tourner dans des films commerciaux où l’on ne voit qu’elle  (« Le Corps de mon ennemi » avec Belmondo), elle débute au théâtre tardivement pour jouer Claudel et ça le fait, etc…

Le dernier film que vous avez vu ? Avec qui ? C’était comment ?
« Paramatta, bagne de femmes » en DVD, un des films du coffret mélodrames allemands de Douglas Sirk, intéressant par rapport aux futurs films de Sirk aux USA et aussi la découverte de Zarah Leander, star météore du III° Reich, un peu clone de Garbo, mais j’aime de toute façon les cinéastes allemands en exil à Hollywood, Fritz Lang, Billy Wilder, Robert Siodmak, etc…

Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter ?
« La Maison des Atlantes » d’Angelo Rinaldi.

Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?
Le manque de simplicité, les effets pour faire genre.

Le cinéma disparaît. Une épitaphe ?
La vraie vie est ailleurs et il n’y a plus d’ailleurs…


Bulle Ogier et J. Pierre Kalfon dans « La Vallée » 

09/11/09

 

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Posted by:

Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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