Week-end à Deauville avec Keenu Reeves
Pitch
Ouverture du festival avec, en prélude, le meilleur, l'hommage à Keenu Reeves, on redécouvre son incroyable filmographie...
Notes
Le 41° festival de Deauville a démarré sur les chapeaux de roue, deux jours avec Keenu Reeves en deux mots, un homme simple et charmant, très disponible, ne refusant jamais un autographe même quand on lui souffle à l’oreille qu’il serait temps de lever l’ancre pour aller inaugurer sa cabine sur les Planches, par exemple, un rituel mis en place depuis quelques années à chaque hommage. Hommage à cet acteur de 50 ans (il aurait fêté son anniversaire à Trouville, la jumelle de Deauville, au « Vapeurs »…) qui a débuté adolescent vers 15 ans, a joué dans un nombre incalculable de films, star des années 90, qu’on retrouve notamment au casting du premier film de Gus Van Sant, le très culte « My own private Idaho » (1991) avec le regretté River Phoenix, le génial « Point break » (1991) où il tient le rôle d’un flic infiltré avec pour partenaire le non moins regretté Patrick Swayze, tellement solaire dans ce film, « Dracula » de Coppola (1993) ; la suite on la connaît surtout avec « Matrix » (1999), succès planétaire, et aujourd’hui « Knock-Knock » d’Elit Roth présenté en avant-première dimanche, un thriller horrifique soft pour un réalisateur spécialisé dans les films d’horreur (on passait aussi « Green inferno » en compétition mais je n’ai pas eu le courage…)
Donc, l’hommage à Keenu Reeves a lieu le soir de l’ouverture du festival, un vendredi, le public ravi, ensuite, on passe, non pas son film (!) mais un autre film très réussi au demeurant : l’anti-blockbuster « Everest » film « catastrophe » pas du tout académique, avec un crescendo et une approche quasi-médicale de l’ascension de l’Everest (palier par palier), avec un volet social sur la marchandisation de ces expéditions extrêmes, un casting top mais un défaut : être projeté en 3D…
Le lendemain, samedi, je ne rate pas la conférence de presse, cela va sans dire, toujours sous le charme de Keenu Reeves, sa sincérité mixée au professionnalisme US, ça le fait (voir mon LT sur Twitter @Cine_maniac #Deauville2015). Mais on a encore un rendez-vous avec lui : la présentation de « Knock Knock » au CID vers 17h30, la salle immense pleine à craquer, certainement la séance qui a attiré le plus de monde.
Le soir, Robert Pattinson ayant annulé sa venue pour présenter « Life » d’Anton C, les festivaliers sont déçus, le film est magnifique avec quelques petits bémols (j’en reparlerai bientôt ici) mais il est trop « cinéphile » pour le public (ce que j’entends dans les commentaires à la sortie). Mais le dimanche, on repart avec un hommage à Orlando Bloom (mes photos et impressions dans un prochain article) et une comédie trash comme on en voit tant, « Jamais entre amis » que j’ai perçu comme une somme de dialogues logorrhéiques sur le sexe mais un film très puritain, en fait, façon US troisième millénaire.
Depuis, quel silence dans Deauville…
KNOCK KNOCK
Un architecte cool, Evan Webber, qui écoute du rock à fond en travaillant sur son ordi, sa femme, sculpteur qui prépare une expo, et leur fille parties pour le WE. Une maison vitrée, l’orage, la pluie, quand deux bimbos sonnent à la porte en pleine nuit. Ewan se laisse convaincre de laisser entrer les deux filles, outrageusement provocatrices et vulgaires, puis les autorise à utiliser son iPad, sa douche, son lit, etc… Bien entendu, le réveil est difficile…
Donc "Knock Knock" est outré, théâtral et surjoué (même Keenu Reeves) mais très bien filmé… #Deauville2015
— Camille Marty (@Cine_maniac) September 5, 2015
Et aussi
[caption id="attachment_12471" align="aligncenter" width="385"] Keenu Reeves au CID
(photo CNM)[/caption]
[caption id="attachment_12470" align="aligncenter" width="385"] Keenu Reeves au CID
(photo CNM)[/caption]
[caption id="attachment_12469" align="aligncenter" width="385"] Keenu Reeves, hommage au CID
Keenu Reeves sur les Planches de Deauville (toutes les photos par CNM)[/caption]
Notre note
(3,5 / 5)
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