« Avant que de tout perdre », 4 fois primé au festival international du court-métrage

18 mars 2013

Cinetv Camille Marty-Musso

Diffusion Mickrociné/Canal+Cinéma 14 avril 2013

Pitch

Une femme en voiture. Elle récupère ses enfants, l'un après l'autre, en cachette. Elle veut fuir, et, pour cela, doit passer par le supermarché où elle travaille afin de démissionner.

Ce film, qui a rafflé quatre prix au 35° festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, avait du potentiel, il est vrai, mais brille surtout par sa première partie. Car la mise en scène du début est prometteuse. Un petit garçon, Julien, fait mine de se rendre à l’école et attend sous un pont. Une femme, Myriam, dont on ne voit pas le visage, le fait monter sans sa voiture, puis, quelques kilomètres plus loin, la voiture s’arrête pour aller chercher une adolescente, Joséphine, qui fait des adieux touchants à son petit ami. On comprend que quelque chose ne va pas mais on ne sait pas encore que ce sont une mère et ses deux enfants…

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Seconde partie, Myriam se rend dans les bureaux du premier étage du supermarché afin de négocier son licensiement que lui accorde son patron pour lui rendre service. Car Myriam doit fuir et les hématomes sur son corps quand elle se change donnent le ton… La seconde partie est traitée de manière beaucoup plus banale et la fin laisse sur sa faim… L’actrice Lea Drucker est à l’échelle du film : inconstante, pas toujours au mieux dans son rôle.

Le format de 30mn est compliqué car le sujet, trop long pour un court-métrage classique plus court, mériterait qu’on on tire un long-métrage. Présenté comme un polar « conjugal et social », c’est plutôt d’un drame familial (malheureusement fréquent) qu’il s’agit, le ressort « polar » angoisse étant : Myriam arrivera-t-elle à fuir le danger?