« Horrible bosses » (Comment tuer son boss? ») : tueurs pas nés

Seth Gordon, sortie 17 aout 2011

Pitch

Nick, Dale et Kurt détestent leur patron. Les trois amis en viennent à penser à les supprimer. Mais, pour cela, il faudrait trouver un bon plan, par exemple, embaucher un tueur à gages...

Nick Hendricks s’épuise à abattre des journées et de dix heures et sacrifier ses WE au boulot, espérant une promotion dans son entreprise. Son patron, Dave Harken, décide avec sadisme qu’il s’octroyera la promotion à lui-même en faisant aussi le travail de sous-directeur. Dale Arbus, assistant dentiste, est harcelé sexuellement par sa boss, la dentiste Julia Harris, nymphomane extravertie, n’ayant aucun recours pour se défendre car il a été dans le passé accusé d’uriner dans un jardin proche d’une école. Kurt Buckman, comptable dans une usine chimique, lui, aimait son patron, jusqu’à ce que ce dernier (Donald Sutherland) meure subitement d’un infarctus et laisse la place à son camé de fils qui n’y voit qu’une machine à cash pour payer sa cocaïne et ses parties.Ceci étant posé, les trois amis vont finir par décider de tuer leurs trois patrons respectifs. L’occasion d’un enchaînement de comiques de situation et de gags pour, dans un premier temps, embaucher un tueur à gages, dans un second temps, tuer chacun le boss de l’autre afin de brouiller les mobiles. Un film dans la veine habituelle du comique trivial, version moderne du comique paillard de salles de garde, débitant son lot d’insanités, le verbe étant ostensiblement vulgaire bien davantage que les actes, quoiqu’ici on ait fait un pas dans la situation décomplexée, comme cette scène où croyant engager un liquidateur au sens du polar, les trois compères se retrouvent face à un prostitué spécialisé dans les pratiques urologiques qu’ils ont payé $200. Si les trois amis sont surjouants et fadasses, la part est belle pour les seconds rôles, tous de composition, Kevin Spacey (toujours excellent), le patron caractériel, Colin Farrell, le boss junkie et Jennifer Anniston, la dentiste nympho (assez drôle et beaucoup plus piquante en brune avec frange), Jamie Foxx, le faux tueur à gages prudent. Le plus amusant dans ce film, ce sont encore les scènes ratées, coupées au montage, qu’on passe pendant le générique de fin. Mais il semble que la comédie triviale régressive à langage cru, volontairement choquant, ait encore de beaux jours devant elle et qu’on ne se lasse pas, si toutefois on est fan du genre…

photo Warner

Notre note

2 out of 5 stars (2 / 5)

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Posted by:

Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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