Jean-Edern Hallier, le site officiel www.jean-edern.fr en ligne…

9 juillet 2009

Livres Camille Marty-Musso

Il y a quelques temps, j’ai conservé longtemps une invit à un vernissage des oeuvres (peintes) de Jean-Edern Hallier, une expo organisée dans le 6° arrondissement de Paris… et j’ai abdiqué… Je n’avais pas moralement le courage de me souvenir des jours d’insouciance avec ceux, qui, comme moi, l’avaient connu, aimé, mieux connu, mieux aimé, abordé à des époques différentes, certains que j’avais sans doute au moins croisé au QG de « La Closerie des Lilas » autrefois… Et puis, Jean-Edern nous aimait jeunes et n’aurait pas aimé nous voir vieillir, j’en suis certaine, lui-même a appliqué la règle implicite de quitter la scène en édernel… Ne valait-il pas mieux préserver mentalement l’image qu’il avait de nous avec lui à l’époque, partager par l’au delà son narcissisme en gardant intacte la photo?

JEH avec sa revue « L’Idiot international », photo www.jean-edern.fr

L’anniversaire des dix ans de la mort de Jean-Edern Hallier a vu naître son blog posthume, aujourd’hui, son site officiel est enfin en ligne : www.jean-edern.fr. Il est plus que temps de le (re)lire, car, vampirisé par son personnage vers la fin de sa vie, on en a oublié son oeuvre… « Bréviaire pour une jeunesse déracinée », « Fin de siècle », « L’Evangile du fou », son journal, les pistes ne manquent pas pour (re)découvrir l’écrivain Jean-Edern Hallier. Les profanes seront stupéfaits par son style, sa rigueur, son exigence littéraire car le provocateur cachait un bourreau de travail, tous les jours de sa vie, il a écrit, levé à l’aube… J’avais publié sur Agoravox en janvier 2007 un petit texte qui résume un peu comment j’ai appréhendé Jean-Edern Hallier, quelles facettes de l’homme et de l’écrivain j’ai perçu, ce n’est qu’un témoignage, un éclairage, bien entendu…
—–