« Le Grand soir » : un punk peut en cacher un autre
Pitch
Deux frères dont les parents tiennent un restaurant dans un centre commercial vont faire leur révolution à leur manière : l'un est punk depuis longtemps, l'autre va le devenir après son licenciement.
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photo Ad Vitam
, rien n’est inventé et tout est parlant pour le spectateur. Quand il sera viré de son travail, JP deviendra punk à son tour et prendra le nom de « Dead » tatoué sur son front.Si « Mammuth » était une comédie sociale dans le genre road movie où le personnage principal prenait la route en moto, « Le Grand soir » serait plutôt du genre « centre commercial movie » (road movie « tourne en rond ») dans un lieu à la fois en plein air et clos. Les concerts de Ben/ »Not » sont un grand moment (avec au micro le chanteur Didier Wampas), les séquences où Benoit Poelvoorde est porté par la foule (jusqu’à une poubelle…) , les chansons type « de Baltimore à Bab El Oued… », outre que la BO est très bonne, sont désopilantes. Une comédie sociétale drôle et intelligente, même un poil trop outrée, avec un casting hors normes! (en prime, Brigitte Fontaine dans le rôle de la mère non maternelle), ça vaut le détour.
Notre note
(4 / 5)
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