« Sin nombre » : premier coup de coeur Deauvillais et « The Privates lives of Pippa Lee » suite à l’hommage à Robin Wright-Penn


Rebecca Miller et Robin Wright-Penn au CID
Coup de coeur, enfin, pour le film en compétition cet après-midi « Sin nombre » de Cary Joji Fukunaga. Un film dur et assez violent sur la rencontre entre un jeune homme faisant partie d’une Mara (gang) au Mexique et une jeune fille suivant sa famille dans un épuisant exode du Honduras vers les Etats-Unis. Condamné à mort par la Mara 13 Salvatrucha auquel il appartenait parce qu’il a vengé la mort de sa fiancée, Casper fuit et croise le chemin du train d’immigrés de Sayra. Ensemble, les deux jeune gens vont faire des projets. Même si ce n’est qu’en partie le sujet, on ne peut s’empêcher de penser au documentaire « La Vida loca » sur la Mara 18  au Salvador et la lutte à mort entre les gangs,  réalisé Christian Poveda qui vient d’être assassiné sur place à moins d’un mois de la sortie du film (30 septembre). 


sortie 21 octobre 2009

Un film pour lequel il a fallu quitter prématurément la conférence de presse de Rebecca Miller et Robin Wright-Penn qui avaient pas moins de 40 minutes de retard sur l’horaire! Venues présenter « The Private lives of Pippa Lee », les deux femmes ont eu le plus grand mal à décocher un sourire, la mine renfrognée, comme forcées d’être là. Le soir au CID, ça s’était arrangé, après tout de même 30 minutes de retard, recoiffées et habillées de frais, Rebecca Miller et Robin Wright-Penn, auquel le festival rendait hommage ce soir, s’étaient un peu déridé, l’actrice de « Forrest Gump » étant reçue sur scène par Claude Lellouch.
  
Robin Wright-Penn et Rebecca Miller lors de la conférence de presse de « The Private lives of Pippa Lee »  

     

Quant au film « The Private lives of Pippa Lee », rien de bien neuf dans cette chronique personnelle mais pas autobiographique (comme l’a dit la réalisatrice cet après-midi) racontant les affres d’une femme à la fois mère de famille, épouse et tout le reste auquel elle a renoncé à regrets. Une femme trop parfaite qui a dissimulé son enfance traumatique et son passé dissolu, se rachetant en étant la meilleure épouse possible d’un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Chronique également sur le couple envisagé comme une douloureuse construction. Alternant présent et souvenirs du passé jusqu’à ce que les deux époques se rejoignent, hormis le personnage central de Pippa Lee filmé de manière intimiste, le reste est traité de façon très stylisée, parfois caricaturée (le mari couchant avec la meilleure amie ridiculisée, l’ancienne épouse se tirant une balle dans la bouche lors d’un déjeuner, le fils de la voisine recruté illico comme nouveau mec, la compagne gay de la tante faisant des photos érotiques avec la nièce, etc…) Avec un casting brillant de petits rôles : Julianne Moore, Winona Ryder, Keenu Reeves, Monica Bellucci. Un film de la fille d’Arthur Miller tiré d’un roman de Rebecca Miller elle-même. 

  

 

« Les Vies privées de Pippa Lee » (photo Bac Films)           sortie 11 novembre 2009

 

 

 
  
Rebecca Miller et Robin Wright-Penn au CID

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Posted by:

Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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