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«Decision to leave» : thriller romantique
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Pitch
L’épouse d’un homme assassiné ne présentant aucun signe de chagrin, la police la soupçonne…
Notes
Un homme se tue en faisant se l’alpinisme. Son corps est retrouvé au pied d’un python rocheux. La police s’y rend, un moment d’humour bienvenu (le réal n’en manque pas) où l’adjoint, anxieux, demande à son chef, avec qui il est entortillé dans une corde pour l’ascension, afin d’y vérifier des indices, quel genre de personne peut s’imposer ce genre de sport…
La police convoque la veuve qui prétend ne pas bien parler le Coréen, étant Chinoise d’origine. Très vite, le comportement impassible de Seo-rae, la veuve, intrigue, surtout, Hae-joon, le chef de la police, qui ressent, d’entrée, une attirance indéfinie pour elle en même temps que son instinct de flic lui dicte de s’en méfier.
Malgré qu’elle ne parle pas couramment le Coréen, la jeune femme a souvent le dessus dans les échanges, déstabilisant les policiers, et on sait combien le cinéma se PCW aime les femmes puissantes…
Subrepticement, Hae-joon , qui se démarque des autres policiers par son élégance, son raffinement, commence à changer au contact des échanges avec Seo-rae qui sait le déstabiliser. Ce policier modèle, que rien n’ébranlait auparavant, se sent soudain vulnérable, prêt à des petites concessions… D’autant plus déstabilisé que la jeune veuve est imprévisible, incontrôlable, lui faisait perdre ses repères.
Sors sidérée par la beauté de «Decision to leave» (Park Chan-wook, 2022) #Cannes2022* que j’ai pu ENFIN aller voir. La fin du film… sublime… certains plans composés comme des tableaux abstraits… Un film romantique au sens vrai du terme. Un thriller romantique, fallait oser… pic.twitter.com/XYc657z8H4
— Cinémaniac/Camille M (@Cine_maniac) August 23, 2022
Et aussi
La BA en dit beaucoup en deux phrases : une enquête impossible, un amour impossible.
Beaucoup d’humour au début, mais, petit à petit, le film opère une double translation : de l’enquête, de la possibilité du thriller, de l’obsession d’un policier pour l’affaire (une affaire qui, vite, n’intéressera plus grand monde, pas plus le cinéaste que le spectateur), on passe, par étapes, au drame romantique noir. Sans jeux de mots, on passerait d’une affaire très potentiellement criminelle à une love-affair sans issue. Sans issue heureuse à cause du soupçon qui demeurera de toute manière entre les deux protagonistes… Il le craint, elle le sait.
Ce thème de l’enquête non résolue obsessive est souvent au centre de quelques bons films, Zodiac de Fincher (la référence), La Nuit du 12 (sélectionné lui aussi cette année au Festival de Cannes), excellent film et plus encore…
Avec le soin de ne pas spoiler, un mot sur la forme de la somptueuse fin du film, filmée parfois comme un tableau abstrait (un choc esthétique!) dans un décor magnifique, débordant de blanc (la neige, l’écume) et de bleu (la mer), empreint d’une grâce immaculée (blanc et bleu, les deux couleurs virginales), où se jouent le noir des destinées. Prix de la mise en scène à Cannes cette année, la moindre des choses.
critic de LA NUIT DU 12
http://www.cinemaniac.fr/la-nuit-du-12-police-intime/
Diffusion
Sortie du film fin juin 2022
BAC FILMS
Notre note
(5 / 5)
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