«Paris est à nous» : la rencontre et c tout / film Netflix

Pitch
Ana rencontre Greg, coup de foudre, néanmoins, elle refuse de partir avec lui, mais son avion se crashe....
Notes
Je passe sur le chemin de croix pour visionner un film avant sa date de sortie… Impossible de le regarder sur une tablette, validation du compte presse Netflix, validation par attachée de presse du film, signature d’une date d’embargo… etc… Mais avec plus de 9 millions d’abonnés sur Netflix France et tant de films sélectionnés dans les grands festivals, il va falloir s’y mettre!!!
La rencontre coup de foudre d’Ana et de Greg, un couple qui s’aime passionnément mais se rend compte qu’il n’a rien en commun. Elle est rêveuse, sans ambition, il veut réussir dans la vie en ce sens qu’il veut gagner de l’argent. Il lui propose de s’installer avec lui à Barcelone, elle refuse, il partira sans elle en espérant qu’elle le rejoindra… L’avion se crashe…
Déconnectée de la réalité, Ana erre dans un Paris survolté post-attentats, une ville en deuil («Le monde est comme un avion qui tombe») qu’elle voit à peine tout en se plongeant à 100% dans un univers virtuel qu’elle n’a jamais vraiment quitté depuis son enfance où elle rêvait déjà que les avions tombent pour se sentir vivante… Alors, Ana se remémore sa vie, se souvient des moments avec Greg mais surtout de sa rencontre magique avec lui, la scène initiale, le seul moment de grâce, tout le reste n’étant pour elle que le début de la fin d’une histoire d’amour… («J’ai vu la fin de notre histoire »).
Et aussi
C’est un film existentiel et poétique qui gomme les frontières réel/virtuel, réalité/rêve. Une apologie de la rencontre amoureuse dont l’intensité ne se reproduira jamais... Trop d’effets dans ce film, trop de musique surlignante mais pas tout le temps... des moments oniriques filmés de manière cinétique ou à peu, plus tard, des emprunts à «L’esthétique/atmosphère Lynch» en alternance avec des moments filmés tout à fait classiquement, soit la recherche effrénée d’un style sous perfusion de trop d’influences, en conclusion : un manque flagrant de simplicité, mais le scénario est intéressant et la philosophie du récit est forte : Le début de tout posséderait déjà les germes de la fin... Une thématique plutôt développée en littérature.
Notre note
(3,5 / 5)
Laisser un commentaire