«In the still night» : un court aux airs de long…
Pitch
Un américain, en voyage au Japon, préoccupé par une récente rupture amoureuse, perd ses repères...
🎥❤️ Diffusé depuis le 30 juin sur @myCANAL @cinemacanalplus, ce court-métrage haut de gamme aux accents Lynchiens (mais pas seulement…) joue sur le choc feutré entre deux cultures : américaine et japonaise. On peine à croire à un premier film tant ici tout est maîtrisé… https://t.co/gJmczoA8RN
— Cinémaniac/CamilleM (@Cine_maniac) July 3, 2019
Et aussi
Ce court-métrage atypique aux faux airs de long-métrage, diffusé depuis le 30 juin sur @myCANAL @Cinéma - Canal+, est à présent dispo en accès libre via @MyCanal.
Son atmosphère onirique et sophistiquée utilise le décalage entre deux cultures. Un curateur d’art américain, en voyage d’affaires à Tokyo, qu’on découvre rivé à son téléphone portable, l’esprit parasité par une rupture amoureuse via SMS, peinant à se concentrer sur l’accrochage de ses photos dans une salle aux dimensions démesurées, se perd ensuite dans les dédales du luxueux hôtel Gajoen Tokyo qui accueillera l’exposition.
Fasciné par la beauté des lieux, où se côtoient subtilement art traditionnel japonais et modernité des infrastructures, mais angoissé par le silence assourdissant d’un univers où on chercherait en vain la moindre distraction occidentale pour échapper à soi-même, il bascule dans le rêve éveillé d’une rencontre fantasmée, filmée de manière typiquement Lynchienne.
Néanmoins, le réalisateur (dont c le premier film mais pas le dernier...) intègre dans son court-métrage un humour discret qui humanise un film un poil trop parfait... Le casting l’y aide avec l’acteur Éric Wareheim, éminemment sympathique et possédant une certaine gaucherie qui fait sourire... Il est parfait dans ce rôle d’un américain possédant une remarquable incapacité à s’adapter à une culture différente de la sienne malgré des efforts méritoires.
Deux mots sur réalisateur :
JB Braud, bardé de diplômes en économie et en droit, a toujours été un créatif qui ne s’ignore pas. Après ses études, il devient d’abord producteur chez Canal Plus. Puis, en 2018, il crée sa société Braud-Films. Partageant son temps entre USA, Japon et France, il décide de passer de l’autre côté du miroir avec ce premier court-métrage réalisé au Japon et en prépare un second, toujours au Japon.
PS.
Bien entendu, il ne viendrait à l’idée de personne (ou pas grand monde), de se demander pourquoi le Japon fascine tant ce jeune réalisateur, il suffit de connaître un peu la culture de l’Empire du Soleil Levant, voire d’être familiarisé avec le cinéma Japonais, pour rêver de s’y rendre... Un jour...
Diffusion
Canal+Cinéma à partir du 30 juin 2019 ET Canal A la demande
Désormais en accès libre sur le web via MyCanal
Notre note
(4 / 5)
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