"Le Pensionnat" : coup de coeur du festival du film asiatique de Deauville 2007

Alors que le jury lui a préféré le film de son célèbre compatriote thaïlandais Apichatbong Wherasethakul « Syndromes and a century » (Grand prix) , il ne faisait nul doute, ayant assisté aux deux projections, que le public n’avait pas été sensible au premier auquel il n’avait rien compris.. mais avait ovationné longuement le second : après la projection du « Pensionnat », le réalisateur et ses acteurs, tous très jeunes, furent longuement applaudis et ce n’était que justice…
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Notes* :
Film coup de cur magique dès les premières images. Le récit autobiographique de lenfance du réalisateur : à lâge de douze ans, Ton, en conflit avec son père, est envoyé en pension en cours dannée scolaire. Non seulement le choix de filmer les lieux et lambiance avec la vision et létat desprit de lenfant terrifié arrivant dans un lieu inconnu et hostile est intelligente mais le parti pris de forcer le trait, den faire un univers quasi-fantastique, souvent cauchemardesque, fonctionne à merveille. Il faudra longtemps, les deux tiers du film, pour que les images, sublimes au demeurant, séclaircissent et que Ton retrouve le sourire, se sente enfin bien dans le pensionnat (une heure avant quon filme enfin la bâtisse en réalité). Un vrai moment de grâce, le meilleur film que jai vu depuis le début du festival.
* notes prises pendant le festival, film vu le samedi 31 mars 2007, Voir mon compte rendu du festival du film asiatique de Deauville 2007…
DVD Wild side vidéo. Sortie le 4 juin 2008.
Notre note
(4 / 5)
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