Ouverture de Cannes Classics tendance seventies avec « Puzzle of a Downfall Child (« Portrait d’une enfant déchue ») et « Le Conformiste »


projection de « Portrait d’une enfant déchue » le dimanche 10 juillet 20h au cinéma Grand Action  ds le cadre de Paris-Cinéma


évènements autour de la sortie du film le 28 septembre 2011
2 avant-premières 19h et 21h40 à la Filmothèque du quartier latin mardi 27 septembre
1 Master Class de Jerry Schatzberg à 19h au Forum des images jeudi 29 septembre
La section Cannes Classics ouvre cette année le jeudi 12 mai avec deux films : à 17h un grand classique, « Le Conformiste » de Bernardo Bertolucci et à 20h un film très rare « Portrait d’une enfant déchue « (« Puzzle of a downfall child ») de Jerry Schatzberg avec Faye Dunaway, le même qui signe la photo de Faye Dunaway sur l’affiche du 64° festival de Cannes. Faye Dunaway, une habituée du festival de Cannes que les festivaliers croisent souvent chaque année à des projections. Premier long-métrage de Jerry Schartzberg avant « Panique à Needle park » et « L’Epouvantail » (palme d’or 1973). L’actrice, en revanche, est dans la lumière, elle vient de tourner auparavant dans deux gros succès « Bonnie and Clyde » avec Warren Beatty et « L’Affaire Thomas Crown » avec Steve Mc Queen. Ancien photographe, Jerry Schartzberg parle de ce qu’il connaît, s’inspirant pour ce portrait puzzle d’un mannequin déchu de la vie d’un top model de l’époque (Ann St Marie). Autre événement dans la section Cannes Classics, en relation avec l’exposition Kubrick à la Cinémathèque française : la reprise d' »Orange mécanique » (19 mai)  ; son acteur principal, Malcom Mc Dowell, donnera d’ailleurs cette année la leçon de cinéma le vendredi 20 mai à 14h. Ces trois films datent des années 70 : les deux premiers, « Le Conformiste » et « Portrait d’une enfant déchue » 1970, « Orange mécanique » de Kubrick 1971. Dernier moment phare : la venue de Jean-Paul Belmondo pour un hommage et le documentaire « Belmondo… Itinéraire ». 

le film :
Un ancien photographe, Aaron Rinehardt, devenu cinéaste, vient rendre visite à Lou Andreas Sand, ancienne égérie de la mode, retirée du monde dans une maison au bord de l’océan où elle s’occupe de poésie et de sculpture. Il s’apprête à réaliser un film sur sa vie et vient enregistrer des entretiens de repérage. Au fil des enregistrements, Lou exhume des souvenirs de son ascension et de sa déchéance, réels et fantasmés, livrant le portrait fragmenté d’un esprit tourmenté.
 


NOTE! Les articles en direct du 64° festival de Cannes 11/22 mai 2011 seront publiés sur
le blog spécial Cannes
www.cinemaniacannes.fr

 


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Après la présentation du film en ouverture de Cannes Classics :
« Puzzle of a Downfall Child » (« Portrait d’une enfant déchue » (1971) de Jerry Schaztberg

 


photo Carlotta

Un photographe de mode va voir un ancien top model retirée dans une maison isolée sur la plage afin de mener à bien une série d’interviews préalables à la réalisation d’un film sur sa vie. Le film fait le va et vient entre présent et passé mais pas un passé souvenir, plutôts des souvenirs fantasmés du passé telle qu’elle l’a perçu, occulté parfois comme cette image de l’homme plus âgé quand elle avait quinze ans. Lou-Andreas Sand (nom emprunté à Lou-Andreas Salomé) s’appelait Emily et même Aaron Reinhardt, le photographe n’en savait rien. Les débuts de Lou comme mannequin, l’amitié ambigüe avec Pauline Galba, la photographe excentrique mariée à un médecin, le mariage avec Mark (Roy Scheider), l’hôpital psychiatrique, et, récurrentes, les relations d’amitié amoureuses entre Lou et Aaron, son seul ami, marié à une autre. Faye Dunaway est assez extraordinaire dans ce film dont elle est le centre absolu. Bien que Jerry Schwatzberg soit un ancien photographe de mode, bien que film traite de la relation entre un photographe et un mannequin, l’histoire parle très peu de mode mais plutôt de la chute d’une femme trop belle, n’existant que part son apparence, seule, fragile, en prise avec ses démons intérieurs.
(notes sur le film publiées sur le blog spécial Cannes le 12 mai 2011)


Ann St Marie, le top model modèle du film 

Faye Dunaway dans « Portrait d’une enfant déchue » (photo Carlotta)


Cannes Classics, sélection 2011
Films
« Le Voyage dans la lune » de Georges Mélies (France, 1902, 16)
« Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (USA, 1971, 137)
« La Machine à tuer les méchants » (La Macchina Ammazzacattivi) de Roberto Rossellini (Italie, 1952, 80)
« Il était une fois le Bronx » (A Bronx Tale) de Robert De Niro (USA, 1993, 121)
« Le Conformiste » (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie, 1970, 118)
« Rue Cases-Nègres » dEuzhan Palcy (France, 1983, 106)
« Portrait dune enfant déchue » (Puzzle of a Donwfall Child) de Jerry Schatzberg (USA, 1970, 105)
« La Loi de la frontière » (Hudutlarin Kanunu) de Lufti O. Akad (Truquie, 1966, 74)
« La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas (Allemagne, 1931, 81)
« Les Enfants du paradis » » de Marcel Carné (France, 1945, 190)
« Despair » de Rainer-Werner Fassbinder (Allemagne, 1978, 115)
« Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (France, 1975, 106)
« Chronique dun été » » de Jean Rouch et Edgar Morin (France, 1960, 91)
« LAssassin » (LAssassino) dElio Petri (Italie, 1961, 100)


documentaires :

« The Look » dAngelica Maccarone (Allemagne / France, 2011, 95)
« Le Monde de Corman: Exploits dun rebelle hollywoodien » (Cormans World: Exploits of a Hollywood Rebel dAlex Stapleton) (USA, 2011, 125)
« Belmondo… Itineraire » de Vincent Perrot et Jeff Domenech (France, 2011, 86)
« Kurosawa », la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52)
« Il était une fois Orange Mécanique » dAntoine de Gaudemar et Michel Ciment (France, 2011, 52)

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Posted by:

Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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