Une partie de la sélection de Mai 68 dans Cannes Classic

Quand Alain Resnais arrive dans un train spécial d’invités au festival de Cannes en mai 68 présenter « Je t’aime, je t’aime », il ne sait pas encore que le festival vient de fermer ses portes depuis quelques heures à l’initiative de certains réalisateurs menant le mouvement de contestation, parmi eux, Truffaut, Godard, Malle, Polanski. Pendant que les étudiants manifestent au quartier latin et que les usines ferment, la France sans dessus dessous, un événement a mis le feu aux poudres côté cinéma : André Malraux, alors ministre de la culture, vient de démettre Henri Langlois, adoré des cinéphiles, de ses fonctions de directeur de la cinémathèque. 


« Je t’aime, je t’aime » (photo éditions Montparnasse)

Pour fêter les 40 ans des barricades, Cannes Classic va programmer quelques films qui n’ont pas pu être présentés cette année-là. Parmi eux « Peppermint frappé » de Carlos Saura, « Je t’aime, je t’aime » d’Alain Resnais, « 24 heures de la vie d’une femme » de D. Delouche (d’après le roman de S.Zweig), « Anna Karenina » d’Alexandre Zarkhi, « Treize jours en France » de Claude Lellouch.
 

         

 

 

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Camille Marty-Musso
Créateur et responsable éditorial du site www.cinemaniac.fr, en ligne depuis janvier 2006.

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