«Le Chant de la vengeance» : San Francisco, gilded age
Pitch
1904. New York. Après la mort de sa mère, May, orpheline, est invitée à rejoindre la famille de sa mère à San Francisco.
Notes
1904. New York. Après la mort de sa mère, Charlotte, la jeune May Kimble se retrouve à la porte et sans le sou. Les deux femmes habitaient dans un quartier pauvre de Brooklyn. May n’a jamais connu son père mais sa mère lui a toujours affirmé qu’il faisait partie des 400 familles les plus anciennes de NY. Pourquoi alors son père les a-t-il toujours laissées vivre dans la misère? C’est alors que sa tante, Florence, la sœur de sa mère, qu’elle n’a jamais vue, l’invite à s’installer chez eux à San Francisco.
1904/1905. San Francisco. Accueillie à bras ouverts par la famille Sullivan, May est bluffée par leur train de vie fastueux et leur manoir immense. May se lie à sa cousine, Connie, qui lui offre une garde-robe complète et l’entraîne dans un tourbillon de plaisirs. Ce ne sont que belles toilettes, bals, invitations et distractions. Pourtant, il y a des zones d’ombre : on lui déconseille de voir sa tante, épuisée, hébétée par un traitement au Laudanum. Sa cousine Connie sort en cachette la nuit. Et beaucoup de pièces du manoir ne sont pas meublées. Par ailleurs, Shin, une des domestiques, chinoise, ne cesse de la mettre en garde.
Depuis son enfance pauvre, May dessine et a un certain talent. Elle montre ses dessins à un architecte célèbre, ami de son oncle Jonnie Sullivan, qui l’invite à collaborer avec lui.
Soudain, la vie de May bascule…
1906. Tremblement de terre à San Francisco. May va enfin pouvoir se venger de la trahison de son entourage et récupérer ce qui lui revient… Et bien au-delà…
C’est la période du Gilded age. D’ailleurs, ce roman fait penser à la série éponyme de Julian Fellowes. Une jeune femme orpheline et sans le sou, accueillie par ses tantes de l’aristocratie du vieux New York, ces dernières étant confrontées avec amertume au milieu affairiste émergent.
Dans ce livre aussi, les «Arrivistes» exhibant leurs signes extérieurs de richesse sont rejetés par les vieilles familles de San Francisco qui vivent dans un luxe discret, les uns et les autres habitant dans des quartiers différents.
Le livre est divisé en trois parties : les secrets, l’apprentissage, les représailles.
C’est un roman historique d’une histoire relativement récente traitant au passage des thèmes d’actualité, lutte des classes, discrimination, racisme, etc. L’auteure a une imagination saisissante, un souffle romanesque certain et un sens aigu du renversement de situation : on ne s’attend pas du tout aux coups de théâtre scindant en trois ce roman. Bien qu’il y ait parfois des invraisemblances, on tourne les pages avec fébrilité de la première à la dernière.
La maison d’édition semble relativement récente : Faubourg Marigny (quartier de la Nouvelle Orléans), je lis sur leur site qu’ils ont comme ligne éditoriale là publications de romans singuliers contemporains français ou étrangers.
Voir leur site
Et aussi
La maison d’édition Faubourg Marigny (quartier de la Nouvelle Orléans) est relativement récente.
voir leur site :
www.faubourg-marigny.fr
Diffusion
FAUBOURG MARIGNY EDITIONS
9 février 2022
Notre note
(3,5 / 5)
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